mardi 27 octobre 2015

Marathon de Toulouse 2015 : dur, mais au bout!

2 ans après mon 1er marathon ici même à Toulouse, j'avais envie de retenter le coup pour voir si je pouvais améliorer mes 2h46'47.

Pas facile de s'y préparer quand le corps a du mal à encaisser les kilométrages de la prépa, et que le pied m'a fait mal tout du long... Sauf, à l'approche, où ça a été mieux avec le repos.

Bref! Me voilà au départ (merci Guillaume et Marina pour le dossard!) de cette matinée du 25 octobre avec une météo favorable : entre 13 et 18°C pendant la course, nuage et soleil, pas de vent.

(photos de la course ICI !!)




Le départ n'est pas encombré, la route très large, on fait des coucous à ceux qu'on reconnaît, aux photographes (Rémy Jégard sur la moto, je t'ai reconnu avec tes Nike aux pieds!), on fait des signes de la main aux gens qui crient notre prénom inscrit sur le dossard. Bonne idée, ça!


Il faut le prendre cool!

Au 3è km, ma chérie prend les photos, mes parents veillent aussi.



Je me retrouve vite avec un autre Matthieu (Zanesi) lourdais, plus expérimenté que moi sur cette distance. Le rythme est le même,nous ferons un bout de route, jusqu'au 25è environ.




Le rythme de départ (3'47) vite recalé (3'51), se stabilisera (3'55). On a le temps d'apprécier les groupes qui jouent sur le bord de la route : rock, rap, danseuses de cabaret... Les animations, il y en a! On lève le pouce en passant. Ils sont là depuis ce matin, pour nous, c'est la moindre des choses!

Nous seront rejoints par un 3è coureur, et le train est bon. Vers le 18è, un km me semble faux tellement je suis facile malgré un 3'45...! Ils m'ont fait: " on espère pour toi que tu les trouveras tous faciles! " . En effet, ce serait bien. Mais le suivant en 4'05 sans ralentissements me fait penser qu'il y a une petite erreur. 3'59 en suivant, puis le passage du semi en 1h21'45 environ : calculez, 2h43'30 à mi-parcours, avec un peu de marge je suis au niveau de 2h45/2h46. Ce serait vraiment pas mal!

Mais...

Un peu plus loin, ils se détachent. Moins de facilités, d'aisance. Les kilos passent en 4'05, puis 4'15. Ça commence à faire, mais peu importe, c'est encore raisonnable. Sauf que ça pèse, et au 34è sur la grande ligne droite, mon corps ne veut plus se relâcher. Au 37è, on m'attend, je me disais de ne pas marcher avant de les avoir croisé, mais j'aurais déjà marché une fois...

En jaune au fond : j'arriiiive!


Eh oui, c'est dur...
Un peu plus loin, 1ère crampe à l'ischio! Je marche, je repars... Après, ce sera le quadri! Je m'arrête, je tente de m'étirer. Ce sera de la marche-course par la suite. Il y a des coureurs qui craquent encore plus. C'est fou cette épreuve. Rien n'est assuré. Vous pouvez être bon ou rapide sur les autres distances, sur celle-là, rien n'est sûr!




La dernière ligne droite est toute aussi longue que le reste. Michel Hortala au micro m'a vu et m'annonce, il a remarqué que c'était dur! Je lui confirme d'un signe de la main.

Allez, basta, l'épreuve est terminée : 2h57'41!




Un vrai plaisir de parler à Michel, qui est professionnel et humain,
sans faire dans l'extravagant ou le DJ de boîte de nuit.
Aujourd'hui j'en bave. Je suis tendu de partout. Mais l'expérience est bonne à prendre! Je me sens moins adapté à des épreuves aussi longues. Je suis un "semi-rapide", c'est comme ça. Et puis, deux marathons en moins de 3h, c'est bien, ça me va.
Maintenant, récup', j'irais voir les autres courir, c'est bien aussi!

A très vite!


2 commentaires:

  1. « on fait des signes de la main aux gens qui crient notre prénom inscrit sur le dossard. Bonne idée, ça » ouai enfin sauf quand tu coup tu me prends pour une midinette ah ah
    Ah oui deux marathons en moins de 3 heures c’est juste génial !
    Bravo à toi pour cette belle épreuve !

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  2. Juste bravo à toi Mathieu, tu as été au bout et au mental, c'est franchement bien. Félicitations et bonne récupération maintenant.

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