lundi 7 mars 2016

Cabilat Trail 2016 : dans la difficulté pour la 2è place

Oui, mais quelle difficulté? Si vous êtes docteur vous avez le droit de me gronder...
J'ai tout simplement couru bien enrhumé! Comme il faut... Mais pourquoi courir alors?

Parce que j'y ai couru l'a dernier et que ce bois où nous allons est mon terrain d'entraînement trail la plupart du temps. Parce que le temps de la semaine a été catastrophique et que la matinée était ensoleillée, et parce que j'avais envie de me mettre en jambe...
Sauf que voilà, j'ai commencé à être pris dans la semaine et à tousser gras. Je me suis dit que je devais quand même tenter et tant pis pour moi si ça s'empire, je m'en prendrais qu'à moi-même!

Le vainqueur est à droite, c'est le frère, le 2nd est à gauche, et le 3è au centre,
Fréd notre compagnon de club
Le réveil musculaire a été dur mais l'échauffement m'a quand même bien mis en route, il le fallait!
Pour le parcours, c'est assez facile : du plat pour commencer et terminer, un dénivelé d'environ 230m+ en deux belles côtes, et au milieu de tout ça des flaques comme des piscines olympiques qui nous obligeaient à faire du slalom et prendre les abords défoncés.

Guillaume s'est chargé de la course et moi de suivre... Il nous fait détacher du reste du peloton. Pour l'instant j'arrive à pomper de l'air mais j'y vais à l'expérience, en cherchant à mettre du rythme et en me faisant mal: je manque de tonicité et je fais attention à mes appuis.

Il a jeté plusieurs coups d'oeil pour voir où j'en étais et m'annonçait les difficultés
. Il était bien! Moi je trainais 50m derrière en me faisant violence. Le zigzag entre les flaques s'est bien passé pour moi mais Guillaume a décidé de tester la profondeur de l'une d'entre elles : il en a eu jusqu'à la taille!!


Avaler de l'air m'a fait de plus en plus de mal à la gorge. La dernière descente a été dure car je n'arrivais pas à freiner sans me faire mal aux jambes et à l'estomac. Tant pis pour moi, je m'arrache comme je peux! Guillaume devant regarde si je suis. Il m'attend même.

Sauf que je lui dis de filer parce que derrière c'est notre vaillant Fréd, master 1 du club, dont je sais les qualités sur un final plat, qui revient fort! Moi j'en peux plus mais j'y vais au mental en grimaçant! Je ne jettes jamais des coups d'oeil derrière sauf que là je voulais contrôler mon allure pour éviter de me faire trop mal. Heureusement que ça se termine, il finit super bien à 7s!

MAIS... on dirait une foulée medio-pied ça?
Je vous rassure, ça ne m'a pas fait courir plus vite...
"Allez vas-y, si tu veux des fraises Tagada à l'arrivée!"

Et voilà un podium sympathique avec le frérot et un copain de club!
Bon, au lendemain de la course, mon état ne s'est pas empiré, j'ai mon appareil respiratoire bien pris mais je suis sur mes deux pieds!



Photos : Annick Belille, Jeannot Estirebois et ma chérie

RESULTATS

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