lundi 23 janvier 2012

Trail du Pastel: boue, gamelle, et péripéties pour l'édition 2012!

La gadoue parait-il, c'est bon pour la peau... Alors les participants du Trail du Pastel 2012 ont fait une cure de 1er choix ce 22 janvier!
Les coteaux situés au sud de Toulouse sont vallonnés, mais surtout extrêmement glissants et usants! Un vrai travail d'équilibriste, où on doit sans cesse pousser puis freiner, chercher un sol plus stable... C'était presque peine perdue, d'autant que la terre accumulée sous les chaussures alourdissait nos jambes déjà bien fatiguées, et empêchait toute adhérence...

Pour ma part, tout débuta dans l'urgence : j'étais parti tôt mais ça n'a faillit pas suffire, car oui, Rebigue, c'est un trou paumé! Vous passez à côté de l'église, après à gauche, juste avant de redescendre à droite... comment ça, ça vous parle pas?? 
Arrivé 25min avant le départ, l'échauffement fut bref: le temps d'aller chercher le dossard en courant et de revenir se changer! Mais ça m'a posé aucun soucis, j'étais chaud!

Dès le départ la couleur est annoncée: on descend pendant 2km et très vite dans les parties glissantes. Je me poste devant, je me sens très bien!


Je fais environ 5 ou 6km seul mais avec le poursuivant à quelques encablures derrière. Les montées ne sont pas dures en elles-même, mais usantes, on n'arrête pas de se rétablir après un appui manqué... 




Je gère pas mal tout ça, même si une chute dans les bois vient me rappeler que... vous avez beau avoir des trails, sur la gadoue, RIEN ne tient!

Un peu plus loin, je suis rejoint par mon poursuivant. On est seul. Il a vraiment une drôle d'allure : il a un corps d'un gamin de 14 ans, pas très grand, il court les coudes écartés, il a un visage jeune... j'apprendrais à l'arrivée qu'il a 19ans et demi!! Mais encore plus étonnant, j'ai l'impression que plus ça grimpe, plus il accélère.
Premier "hic" sur le parcours, on nous rattrape de justesse au ravitaillement pour nous dire de tourner, on partait tout droit...les signaleurs ont faillit fauter!
Surprise du parcours, on croise les participants du 22km qui montent alors que nous descendons! Imaginez un peu... Les autres le nez dans le gazon (non, dans la boue, il n'y a plus de gazon...), et nous qui ne pouvons freiner pour les éviter...Heureusement, pas d'accident!
2è hic, on se retrouve avec des flèches situées à l'envers, comme nous terminons là où les autres ont commencé!
3è hic, on débouche à moment donné sur une cours de maison. Heureusement j'aperçois un signaleur plus loin, en lui signalant justement qu'il manquait quelqu'un là haut!
(A noter que, les organisateurs, par ailleurs fort aimables, déplorent le fait qu'apparemment, des balisages ont été volés ou arrachés les jours précédents l'épreuve... Il y'a vraiment des gens tristes...)

Je fatigue, alors que mon adversaire trouve les ressources pour s'échapper à chaque fois que j'ai pu revenir sur lui en descente. 


Mais il se détache irrémédiablement, je pense être tombé sur un petit phénomène, sans club, en collant et en manches longues. 
Dernière remontée, je m'estime heureux de terminer 2nd... sauf qu'en coupant la ligne, on remarque qu'il y'a du monde devant nous!!! Je crois que les défauts de parcours nous ont bien planté, il sera finalement 3è et moi 7è, sans comprendre pourquoi, alors qu'à 3km du final nous avions plus de 3min d'avance sur le "premier du jour", qui apparemment avait gagné un trail le week-end d'avant.

Mais avec les copains pour partager cette aventure, la journée fut réussie!
Le temps de me changer et je reviens sur la ligne d'arrivée. J'aperçois Sylvaine qui elle en a finit avec son 22km, partis plus tôt, 2è position chez les filles! Le temps d'échanger nos impressions, et Floriane arrive du 14km. Nous voici tous les 3 


Nous attendons les coureurs du 46km, qui doivent sérieusement en baver. Flo attends son champion de mari Julien Jorro (Team Lafuma) et Sissi son compagnon et autre grand champion Emmanuel Gault (Team Asics).
Et là, on se dit que tous ces kilomètres à galérer dans la gadoue vont faire mal...
Le vainqueur du grand circuit sera Pierre Laurent Viguier du CA Balma, athlète bien connu dans la région, et incroyablement doué sur tous type d'épreuve, du 3000 steeple au trail, en passant par le marathon (ses références parlent pour lui).

L'image confirme que... c'était dur, oui!


Il devance de plusieurs minutes notre Juju, toujours fringuant et souriant, bien que ça tiraille dans les cuissots!


J'ai pu ensuite discuter avec tout ce beau monde, ainsi que les athlètes sponsorisés I-run (dont fait partie Sylvaine), entre autre Marcel  et Cécile (2è tous les 2 sur le 22km). Tous ces gens ont comme vous et moi, une passion commune, qu'ils partagent avec naturel et simplicité. 

Des moments simples et agréables, vive la course à pied!!!

Pour les premiers résultats, c'est par ICI !


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