vendredi 28 juin 2013

Alain Mimoun: une légende au paradis des coureurs

Quelle tristesse d'apprendre le décès d'Alain Mimoun!

Il est parti à 92 ans et bien des kilomètres avalés sous ses pieds... C'est une partie de l'histoire de la course à pied qui s'en va avec lui. Ses exploits sportifs, ses batailles avec un de ses adversaires et ami Emil Zatopek, sa philosophie de course et de courir... son histoire, il l'a écrite à la force de ses ses jambes, jamais aidé par qui que ce soit.

Quand on aime son sport et que l'on s'intéresse à son histoire, on se rend compte de ce que Mimoun a pu accomplir et on ne peut  qu'y être sensible.

J'avais écrit un article en janvier pour U-run, qui visait à la lui rendre hommage alors qu'il venait de fêter ses 92 ans, car je préférais rendre hommage aux gens tant qu'ils sont encore avec nous, et non pas une fois qu'ils sont partis. Je vous met le lien ICI , avec cet extrait:

« Le plus grand 5000m de l’histoire » selon lui. Ce qui est beau, c’est de voir le champion raconter avec autant de fougue, de passion, de mémoire:  » Une bataille fantastique, à coups de boutoir… y’avait des cracks hein! Et aux 300m… Mon copain était lâché! Je me retourne pour voir… devant il y avait l’allemand, il y avait l’anglais…. Il faut le dire, le dernier 400m a été couru en 55s, alors vous voyez la vitesse historique! C’était une piste en terre hein… Et puis au 200m… c’était un don de Dieu, on sent la force qui reste à l’adversaire quand il est devant, mais pas celui qui est derrière, mais je sentais bien que je les avais sur la ligne droite. Alors, l’allemand me gêne pour passer, alors j’ai dit vous allez voir au dernier 100m… Et Emile a senti, comme il était derrière il a senti comment j’allais partir. En plus, Chattaway tombe à mes pieds, c’était les 2 dixièmes de secondes que j’ai perdu, le destin a voulu que je finisse 2è derrière mon copain, et je préfère être champion olympique du marathon que du 5000m

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